Dans la majorité des cas, le surpoids est chronique et récidivant. Une fois que vous avez obtenu les résultats que vous espériez à l’issue d’un régime, un nouveau défi s’annonce. Pour conserver votre taille de guêpe, vous allez vous mettre en « contrôle diététique » ad vitam æternam.
En quoi consiste concrètement la stabilisation ? Dans cette phase de sortie de régime, on propose généralement de remonter progressivement le niveau énergétique de l’alimentation jusqu’à atteindre le palier où il n’y a ni prise ni perte de poids.
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Garder le contrôle
Vous avez retrouvé une taille de guêpe (ou presque) et vous vous dîtes que vous avez fait un régime donc c’est bon. C’est fini. Erreur !
Il faut garder le contrôle ! L’exercice est fastidieux car il impose de contrôler en permanence les calories, les repas, la préparation des plats. Chez certaines personnes extrêmement précautionneuses et très rigoureuses, cela peut marcher.
En réalité, le seul intérêt de la stabilisation réside dans le fait que l’observance régulière de contraintes alimentaires est une source de motivation.
Oui à la liberté alimentaire !
Il est préférable de miser sur le principe de liberté alimentaire. Certes, il a beaucoup nui aux États-Unis, car il a permis aux Américains de se lâcher, tant dans la consommation alimentaire de la population que dans les produits inventés par l’industrie agroalimentaire.
Le résultat ? Un pays dont la population est globalement en surpoids, avec une obésité qui touche 25 % des Américains, la taille de guêpe de Marylin Monroe (qui avait déjà un corps « généreux ») est bien loin. Pour rentrer dans sa robe, vous avez peut-être que Kim Kardashian à dû perdre 7 ou 8 kg en 3 semaines… no comment, ce n’est pas noitre sujet.
Mais c’est pourtant cela qui est préconisé à la sortie d’un régime. Cela repose sur un constat simple : quand on fait le bilan de ce que l’on a mangé sur une semaine, il y a de nombreux repas qui peuvent être considérés comme des repas de régime ou à résonance diététique, sans forcément être restrictifs.
Donc, la meilleure technique consiste à prendre progressivement un peu plus de liberté à mesure que l’on progresse dans son régime.
Un repas libre, c’est un repas que l’on ne considère pas comme un écart, donc un repas qui contient deux plats au choix sur trois. On peut par exemple prendre le hors-d’œuvre qui nous fait plaisir (même une tranche de foie gras !), suivi d’un plat en sauce.
Comme on a consommé le crédit des deux plats libres, on termine par un yaourt nature ou un fruit.
Autre option : les deux plats libres sont le plat principal et le dessert, ce qui impose de prendre par exemple une salade verte ou des crudités très peu assaisonnées en hors-d’œuvre et de supprimer le pain.
Gérer et rembourser les écarts
Dès qu’on dépasse ce modèle des deux plats libres, on sort du cadre d’un repas « normal » pour entrer dans le cadre « écart ». Une tranche de foie gras, suivie d’une viande en sauce avec des pommes de terre sautées, puis d’un éclair au chocolat constitue un repas gourmand, pas un repas « normal ».
Pour conserver son poids et sa taille de guêpe, on rentre alors dans le système de la récupération qui impose de gérer l’écart par une phase « détox ». Et ce, même quand on se trouve en phase de « stabilisation ».
En général, il est bien d’augmenter progressivement le nombre de repas libres. Concrètement, cela consiste à conserver 11 repas strictement « régime » sur les 14 que compte une semaine et à s’accorder 3 repas totalement libres, soit successifs, soit répartis dans la semaine. Cette phase dure 2 semaines.
Ensuite, on augmente progressivement les repas libres pour passer d’abord à 5 repas libres sur une semaine. Par exemple, on peut s’accorder un week-end sans surveillance particulière à compter du vendredi soir.
Il est certain que le poids sur la balance, le lundi matin, aura augmenté, mais il devrait être revenu à son niveau initial le vendredi suivant. C’est en quelque sorte une méthode de stabilisation.
Un repas libre, un repas contrôlé
On continue ensuite de la sorte jusqu’à arriver à un repas libre par jour et un repas contrôlé par jour. Il s’agit d’une méthode totalement empirique et le seul critère de surveillance sera le poids sur la balance.
Certaines personnes continueront à maigrir, même avec 7 repas libres par semaine. Tant mieux pour elles ! D’autres ne pourront pas dépasser 3 repas libres par semaine, mais elles doivent accepter cette vérité : il y aura une reprise de poids dès la reprise d’une alimentation normale.
C’est injuste, mais c’est comme ça : chaque organisme est unique. Pour maîtriser ce système et savoir quand on a trouvé son point d’équilibre, il faut se fier à sa balance.
Il n’y a pas d’amaigrissement définitif, ni de taille de guêpe défitnitive, sans contrôle permanent de son alimentation. Certains évoquent le risque d’orthorexie. Car la meilleure façon de ne pas reprendre du poids, c’est de n’admettre aucune prise de poids trop importante.
Garder sa taille de guêpe : 1 kg repris = 1 kg à perdre
Dès que vous aurez dépassé 3 ou 4 kg de reprise de poids, vous serez condamné à refaire un régime. Dans les mêmes conditions que précédemment, avec une motivation forte, des stratégies pour renforcer sa détermination et beaucoup de courage, car on sait que le moment le plus difficile est de s’engager dans le combat.
Voilà pourquoi il faut intervenir le plus tôt possible dès que l’on remarque sur sa balance une « sortie de route ».
Une autre technique de « sortie de régime ». Elle consiste à ne pas admettre une prise de poids de plus de 1 kg, à condition qu’elle soit présente sur deux pesées successives. Pesez-vous le lundi, puis le mercredi ou le jeudi. Vous avez pris 1 kg ? Ne faites rien.
Attendez de vous peser le dimanche, et si ce kilo en plus est toujours là, vous n’avez pas d’autre solution que de reprendre une séquence de régime.
Comme dit en introduction : le surpoids est chronique et récidivant. La vigilance est de mise, mais garder le contrôle, c’est garder la pleine santé… et sa taille de guêpe, ou presque !