Si tu ve demandes comment être optimiste, si tu veux voir le verre à moitié plein, tu cherches des solutions pour avancer et t’en sortir dans toutes les situations. Tu considères l’adversité et les obstacles comme des situations temporaires donc tu persévères car tu as confiance en l’avenir. Optimiste ou pessimiste : de quel côté te situes-tu ?
La quête du bonheur est universelle. Mais accéder au bonheur est un sujet complexe, auquel nombre de professionnels de santé, philosophes et chercheurs tentent de répondre.
Sommaire
La génétique de l’optimisme
L’évolution fulgurante de la science et de la technologie ces 30 dernières années a simplifié beaucoup de choses : voyager à l’autre bout du monde, travailler à distance avec des collaborateurs de tous pays, communiquer de plus en plus vite, accéder à de l’information de manière de plus en plus simple. Tout semble de plus en plus facile. Et pourtant, nous cherchons désespérément la recette du bonheur…
De la même manière que certains ont le gène des yeux bleus, est-il possible que certains aient une prédisposition à être heureux, cette capacité à porter un regard positif sur le monde permettant une lecture du monde plus gaie en quelque sorte ?
Nous savons bien qu’un verre à moitié plein est vu à moitié vide par les individus qu’on qualifie de « pessimistes ».
Mais alors, qu’est-ce qui fait que certains le perçoivent à moitié vide et d’autres à moitié plein ? Et surtout, si nous le voyons à moitié vide, pouvons-nous nous apprendre à voir ce verre à moitié plein et devenir plus réceptif au bonheur ?
Comment être optimiste ?
Le regard qu’on porte sur le monde est fondamental pour déterminer la perception de notre environnement ou des événements que nous vivons. Ce regard sur la vie va être forgé par notre éducation, notre enfance, les mots que l’on a entendus sur nous et sur les autres.
Mais ce que la psychologie positive nous a appris, c’est que ce regard peut évoluer dès lors qu’on a compris quelques fondamentaux :
- Remarquer le négatif est une tendance humaine bien connue en psychologie, qu’on appelle le biais de la négativité. L’espèce humaine est biologiquement programmée à attacher plus d’attention aux mauvaises nouvelles qu’aux bonnes, tout simplement parce que nous sommes une espèce qui s’est construite à travers l’instinct de survie et savoir repérer le danger. Les informations négatives nous permettent de nous protéger.
- Employer des mots à fort impact positif comme beau, bien ou encore bon, influence positivement notre cerveau. Se lancer des défis positifs a également un impact favorable sur notre volonté. Une formulation positive nous amènera à mettre en place des comportements qui vont dans ce sens. Cela nous permettra un ancrage positif vers ce changement de regard.
- Exprimer sa gratitude envers les petites choses de la vie est également impactant sur notre cerveau. Reconnaître ce qui va bien et dire merci sur ce qui nous arrive de bien, nous incite à en percevoir davantage. Plus nous orientons notre attention vers les bonnes choses, plus nous allons les remarquer dans notre environnement ; c’est une philosophie de vie nourrissante.
Note chaque soir ce qui t’a fait plaisir
Si tu veux voir le verre à moitié plein, essaye de changer ton point de vue. Tu peux y parvenir en t’entrainant grâce à un petit exercice d’écriture…
Chaque soir, avant de te coucher, prends le temps de te rappeler ce qui t’a fait plaisir au cours de la journée, ce qui t’a apporté de la fierté ou de la satisfaction. Essaye d’en trouver trois tous les soirs car s’il n’y en a qu’un ou deux, ça pourrait signifier que ces moments-là sont des exceptions.
Fais une petite visualisation pour te repasser ces moments dans ta tête et prends des notes dans un cahier pour acter ce que tu ressens. La seule règle ici, c’est de ne jamais ajouter de « même si » ou de « alors que ». Note uniquement le positif !
À force, ton cerveau s’habituera à ne plus faire d’objection quand tu exprimes ta joie, ta fierté ou ta satisfaction.
Voir le bonheur dans toute chose est une aptitude qui se travaille comme une activité physique : elle ne produit de résultats que si elle est pratiquée régulièrement.
Si notre cerveau est naturellement formaté pour retenir le négatif, alors nous devons le rééduquer à percevoir le positif. Pour cela, il s’agit juste de nous entrainer à percevoir le monde autrement et à nous exprimer différemment.
Oui, voir le verre à moitié plein est à ta portée et à celle de chacun d’entre nous.