Notre épanouissement personnel et professionnel est intimement lié à notre intelligence émotionnelle, c’est-à-dire notre faculté à percevoir et à exprimer les émotions. Nous vous offrons une bonne occasion de la mettre à l’épreuve en réalisant ces cinq exercices pratiques.
Selon sa définition officielle : « l’intelligence émotionnelle est la capacité à percevoir et à exprimer les émotions, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres« *.
Plus concrètement, l’intelligence émotionnelle cerne les capacités d’une personne au travers de ses aptitudes personnelles et de ses compétences sociales : confiance en soi, créativité, empathie, maîtrise de soi, pouvoir de persuasion, etc. Ce sont ce que l’on a baptisé les soft skills (ou compétences émotionnelles).
On sait aujourd’hui que ce ne sont pas forcément les individus possédant un QI élevé qui réussissent le mieux dans la vie. C’est en répondant à un test de QE (quotient émotionnel) que l’on peut évaluer le niveau de son intelligence émotionnelle. Voici au travers de cinq exercices comment vous pouvez progresser.
Sommaire
1- La carte mentale (mind map)
La technique de la « carte mentale » est très précieuse pour travailler sur son intelligence émotionnelle. Mise au point par le psychologue anglais Tony Buzan (décédé en 2019), elle est destinée à améliorer la prise de notes et donc la compréhension d’un problème. C’est aussi un exercice très utile pour favoriser la pensée divergente et, à terme, améliorer sa créativité et son intelligence émotionnelle.
- Prenez un mot de départ. Notez autour de ce mot les associations d’idées auxquelles vous pensez immédiatement. Chacune se trouve cerclée et reliée au mot de départ par un trait.
- Associez de nouveaux mots à chaque association précédente. Votre objectif : ne plus avoir de place sur la feuille.
2- Le détective
Voici un autre test d’intelligence émotionnelle à pratiquer dans une soirée avec des inconnus ou dans un lieu public, comme un aéroport ou un centre commercial. Regardez bien les gens qui vous entourent. Aussi étonnant que cela puisse paraître, un individu se trouvant au milieu d’une foule agit comme s’il était seul au monde.
- Pour chaque personne scrutée, identifiez si son corps dit « oui » (attitude positive) ou « non » (attitude négative).
- Observez les éventuels changements qui peuvent intervenir lorsqu’on passe du « oui » au « non » et vice-versa. Tâchez de repérer ce qui détermine à chaque fois les modifications du comportement des individus que vous observez.
Par exemple, voyez cet homme en compagnie de son petit garçon, il est en situation de « oui ». Il déambule le torse dressé, les épaules détendues. Soudain, il a le regard fuyant et son visage se referme. Il est passé en situation de « non » alors que son enfant le priait d’entrer dans une boutique pour acheter quelque chose…
3- Le débriefing
Cherchez dans votre mémoire une situation de votre vie où vous avez connu un véritable échec. Vous allez utiliser la technique du « débriefing » consistant à analyser et comprendre la ou les raisons de cet échec.
- Revivez mentalement la situation choisie, étape par étape. Vous pouvez la raconter à voix haute ou bien l’écrire. N’omettez aucun détail et limitez-vous au déroulement des faits.
- Repérez les moments clés, ceux où il s’est passé quelque chose de significatif par rapport à l’issue fatale. Pour chacun d’entre eux, demandez-vous : « pourquoi ? », « à cause de quoi (de qui) ? », et « où se situe ma responsabilité personnelle ? »
Ces questions vont vous permettre de comprendre à froid les tenants et les aboutissants de votre expérience malheureuse. Mettez alors votre intelligence émotionnelle en action et utilisez les réponses obtenues pour envisager le déroulement des faits comme si tout s’était bien passé.
4- Le scénario
Lisez ces trois études de cas correspondant à des situations types de la vie quotidienne. Relisez plusieurs fois de suite l’énoncé si nécessaire, en vous efforçant de vous mettre dans la peau du personnage. L’empathie est une compétence-clé de l’intelligence émotionnelle.
Pour vous aider, représentez-vous mentalement l’attitude et les pensées que vous pourriez éprouver en étant à leur place.
- Hélène a 43 ans. Elle aime son travail d’assistante de direction mais elle ne supporte plus les remarques injustifiées de son patron. Ce dernier ne rate pas une occasion de l’humilier en public. Elle est à bout et quand elle rentre chez elle, ses enfants et son mari ne comprennent pas les crises de larme qui la secouent parfois.
- Sophie a 35 ans et elle déteste conduire une voiture depuis l’accident qu’elle a eu quand elle était étudiante avec des amis. Les deux personnes présentes dans la voiture ont perdu leur autonomie. Quand elle monte dans un véhicule même à l’arrêt elle ressent un profond malaise.
- Jean a un collègue de bureau sympathique mais parfaitement inefficace. À la moindre remarque, le collègue s’emporte et frôle la crise de paranoïa. Jean se trouve considérablement ralenti dans son travail.
5- La liste du bonheur
- Dressez la liste de 10 choses qui vous rendent particulièrement heureux. Donnez-vous comme défi d’en réaliser au moins la moitié sur deux semaines.
- Dans le même temps, établissez la liste de 10 actions qui pourraient rendre heureux et donner du bonheur autour de vous.
- Donnez-vous comme défi d’en réaliser au moins trois lors des deux prochaines semaines. Privilégiez ce que vous pouvez faire pour autrui, il sera alors naturel d’en faire de plus en plus pour vous.
Vous connaissez d’autres petits exercices très simple pour développer l’intelligence émotionnelle ? Partagez-les en commentaires…
*D’après la définition originale du concept en 1990 par Salovey & Mayer.
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