Dire Je t’aime régulièrement à la personne qui partage notre vie, c’est important. Pour la St-Valentin, je laisse la parole à mon épouse qui m’a écrit cette lettre ouverte lors de la sortie de mon livre Bien manger en famille. Une façon de la remercier et de lui dire : Myriam, Je t’aime mon amour. Et si vous faisiez pareil ? Ça fait un bien fou.
Cuisiner avec amour, c’est prendre soin de ceux qu’on aime. Autour de l’alimentation, il y a de l’amour, du plaisir et du partage, voici ce que je vous souhaite de pouvoir recevoir en ce jour de la St-Valentin, même la Saint-Valentin, ça devrait être toute l’année non ?
Sommaire
Lettre ouverte à mon mari
«Lorsque nous étions un jeune couple, nous préparions le plus souvent les repas ensemble, moins occupés peut-être par notre vie professionnelle et par nos enfants, qui n’étaient pas encore nés.
Puis, mon congé de maternité nous a donné de nouvelles habitudes qui perdurent encore aujourd’hui. Car, bien souvent, celui qui nourrit le mieux son enfant est celui qui s’en occupe de façon continue.
C’est de cette façon, comme beaucoup de femmes, qu’au cours de la croissance de nos enfants, j’ai appris à cuisiner pour toute la famille en redécouvrant d’abord les purées, puis en réapprenant à consommer plus régulièrement des légumes et à les apprécier.
Dès lors, nos goûts ont évolué, les « repas gastronomiques » que nous faisions alors avaient une qualité proportionnelle à ma connaissance en pratique culinaire. Même si, il faut bien l’avouer, nous apprécions plus le repas pour le moment d’intimité, d’échanges et de gaieté qu’il nous offrait que pour mes petits plats.
Cependant, j’ai bien dit « repas gastronomiques », car, si mes compétences n’étaient pas toujours assurées, le principe du repas gastronomique était déjà acquis».
Cuisiner c’est dire : « Je t’aime mon amour »
«Puisque la charge de l’élaboration des repas me revenait, la bonne pratique nutritionnelle me revenait également, sans jamais oublier que nourrir est aussi un acte d’amour et de tendresse. Faire la cuisine, c’est porter attention à l’autre, prendre en compte les goûts de chacun, innover, et donner de son temps. Angoissant me direz-vous ?
J’ai envie de répondre qu’il faut juste du bon sens, de l’organisation et de la passion. Comme la logistique des repas demande à ce qu’ils soient pensés à l’avance, il s’agit le plus souvent d’un problème de gestion. Seulement, par manque de temps, c’est souvent cette étape que l’on saute régulièrement.
Pas très facile de devenir maman. Encore moins de se consacrer à son enfant sans cesser d’être une amante désirable. L’alimentation devient un plaisir s’il y a convivialité, si cela ne prend pas trop de temps et si c’est bon, c’est encore mieux !
Mon cher mari, quand tu me demandes : « Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? », j’ai envie, pour une fois, de fuir ma pudeur maladive et de te répondre, comme tu le répètes souvent, que nourrir c’est d’abord donner de l’amour. Ainsi, tu sauras, la prochaine fois que tu passes à table, que :
- Je t’ai questionné, depuis des années, pour mieux connaître tes goûts ;
- J’ai écouté tes conseils avertis ;
- J’ai conçu des menus qui conviennent à ton appétit, tes besoins et tes désirs ;
- J’ai fait les courses ;
- J’ai passé du temps à cuisiner ;
- J’ai veillé à rendre le repas appétissant par les couleurs, la présentation…
Je ne demande pas que tu prennes conscience du temps passé qui mesure mon affection. Nourrir est un acte de pure tendresse. Je pense à te nourrir, donc je pense à toi.
Si tu ne l’as pas remarqué, je t’ai fait découvrir des légumes que tu ne mangeais pas, j’ai appris à cuisiner les plats familiaux que tu mangeais enfant, comme je t’ai fait découvrir des plats que j’affectionnais et qui venaient de ma propre culture.
J’ai de temps en temps fait manger les enfants avant nous, allumé les chandelles sur la table pour que l’on n’oublie jamais pourquoi on s’était mariés. Et, si tu as boudé quelquefois les salades ou les légumes croquants, tu reconnaîtras que je t’ai aussi préparé des aliments plaisirs.
J’ai triché sur les sauces en les allégeant, j’ai augmenté les protéines quand tu faisais plus de sport, j’ai densifié les repas par les légumes et trouvé de nouvelles recettes. Cependant, tout cela n’aurait pas été possible si tu ne m’avais pas accompagné dans les conseils nutritionnels que tu divulguais et que je happais au passage».
La formidable aventure de la nourriture
Consciente qu’une alimentation saine et équilibrée doit commencer dès la plus tendre enfance, moi, Myriam, docteur en pharmacie, femme de nutritionniste et mère de trois jeunes filles devenues femmes, je vous invite (vous lecteur, ndlr.) à vivre cette formidable aventure autour de la nourriture, en proposant à ceux que vous aimez des recettes et des menus faciles à réaliser, cuisinés avec amour bien-sûr.
Et, bien-sûr, si tu ne m’avais pas accompagnée dans notre parcours amoureux. Ainsi, quand je regarde nos enfants, je considère que je n’ai pas perdu mon temps en courses et préparations des repas mais que j’ai distribué quelque chose d’essentiel.
Il ne faut, en effet, jamais oublier que l’éducation alimentaire est indissociable des besoins affectifs et des autres domaines éducatifs. Ainsi, en dépit de toutes les difficultés qu’elle présente, l’éducation des enfants est une source de joie toujours renouvelée, une aventure merveilleuse, aussi enrichissante pour ceux qui la donnent que pour ceux qui la reçoivent».
Une belle marque d’amour non ? L’amour est dans le prés, certes, mais il est aussi dans la cuisine et dans l’assiette ! Allez voir la personne que vous aimez et dites-le lui : « Je t’aime mon amour ».
C’est un peu ma nouvelle philosophie, apprendre à dire : désolé, pardon, merci et je t’aime. Ceci est inspiré du Ho’oponopono, un terme d’origine hawaïenne qui signifie : remettre les choses à leur juste place.
« Je t’aime mon amour », une phrase qui fait tellement de bien à dire, et à entendre ! Bonne fête à tous les amoureux !
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