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mercredi 13 novembre 2024

La théorie du bonheur version hamburger

La théorie du bonheur (ou le modèle des 4 hamburgers) est un argument séduisant qui combine recherche de plaisir et quête de sens. Pour être heureux plus souvent, il faudrait d’identifier des activités qui apportent des émotions positives immédiates et un bénéfice probable pour l’avenir. C’est l’un des profs de bonheur les plus célèbres qui nous dit cela !

En 2003, Tal Ben-Shahar, professeur à Harvard, avait sans doute été le premier enseignant à proposer un cours de bonheur à ses étudiants. Influencé par les travaux des chercheurs en psychologie positive, comme Martin Seligman ou Daniel Gilbert, ce psychologue israélien expliquait que, comme les langues étrangères, la cuisine ou la couture, le bonheur peut s’apprendre.

Dans son best-seller Happier (L’Apprentissage du bonheur, l’un de mes livres de chevet pendant des années), il proposait une approche séduisante des différents types de « bonheur » possibles. Basée sur quatre archétypes faciles à comprendre, elle est restée fameuse sous le nom de « théorie du hamburger ».

Le bonheur, ce n’est pas arriver en haut de la montagne, ni escalader la paroi pour atteindre le sommet, c’est vivre l’expérience de l’ascension.

Tal Ben Shahar

Pour Ben-Shahar, le bonheur permanent est une illusion qui conduit immanquablement à l’échec et la déception. Il recommande ainsi d’envisager le bonheur, non comme un but à atteindre, mais plutôt comme un voyage à faire tout au long de sa vie.

Les 4 archétypes de la théorie du bonheur

Ben Shahar propose quatre archétypes qui nous aident à prendre conscience de nos comportements dans la vie quotidienne face à l’éternelle question du bonheur. Selon sa capacité à harmoniser plaisir et sens, chacun d’entre nous correspond principalement à l’un de ces quatre profils (même s’il possède aussi certaines caractéristiques des trois autres).

Les quatre profils décrits ci-dessous sont :

  • Les hédonistes pour lesquels le plaisir immédiat prime sur les bénéfices futurs.
  • Les « métro-boulot-dodo » dont les activités visent des bénéfices futurs mais procurent peu de plaisir.
  • Les nihilistes, qui ne trouvent ni plaisir ni sens dans leur mode de vie.
  • Les bienheureux, qui s’épanouissent dans le présent tout en préservant l’avenir.

Posez-vous sérieusement la question : lequel de ces quatre hamburgers allez-vous consommer ?

Le burger savoureux mais malsain : l’archétype hédoniste 

Le premier hamburger se révèle certes délicieux, mais il ne contient que des nutriments toxiques (mauvaises graisses, trop de sel, sucre ajouté dans le ketchup et le pain…). Ainsi, lorsqu’on le déguste, on l’apprécie mais on risque fort de le regretter. Le bénéfice est immédiat mais il masque un préjudice futur.

C’est le consommateur glouton qui prend du plaisir à dévorer son burger, mais qui en subira un jour les conséquences. L’hédoniste veut jouir des plaisirs de l’instant présent sans se préoccuper des conséquences néfastes de ses actes.

La théorie du bonheur de Tal Ben-Shahar (en Français) – Place des éditeurs

Le burger sain mais insipide : l’archétype métro-boulot-dodo

Le deuxième archétype de cette théorie du bonheur est un burger végétarien, sans saveur, certes composé d’ingrédients sains mais qui n’apportent aucune sensation de plaisir sur le plan gustatif. Manger un tel sandwich est presque une corvée !

C’est le consommateur « métro-boulot-dodo », pressé et prudent, qui évite soigneusement de faire les mauvais choix pour éviter les conséquences fâcheuses à l’avenir. Du coup, il est prêt à se sacrifier en renonçant à toute satisfaction immédiate.

Le pire des burgers : l’archétype nihiliste

Comme on est affamé, on jette son dévolu sur le premier fastfood venu. On commande un burger qui non seulement n’a aucun goût mais se révèle, en plus, mauvais pour la santé. On a tout faux !

C’est le consommateur déprimé qui n’a plus d’intérêt ni de motivation qui s’accommode d’un préjudice immédiat et de futures conséquences négatives. Côté plaisir et satisfaction, il a baissé les bras et il n’y croit plus. C’est le niveau zéro dans cette théorie du bonheur.

Le burger idéal : l’archétype du bonheur

Le quatrième et dernier burger est à la fois délicieux et parfaitement équilibré sur le plan nutritionnel. C’est une merveille gastronomique et diététique, l’expérience idéale qui associe le plaisir immédiat et le bénéfice pour l’avenir.

Souvent, les gens heureux ont appris à conjuguer les émotions positives qu’ils peuvent vivre au présent à un mode de vie épanouissant sur le long terme.

Basée sur ce hamburger idéal, la théorie du bonheur de Ben-Shahar illustre le mariage souhaitable entre l’épicurisme (au sens moderne) et l’eudémonisme des penseurs grecs. Le plaisir et la recherche de sens ne seraient donc pas forcément incompatibles !

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A PROPOS

Philippe Monteiro da Rocha
Philippe Monteiro da Rochahttps://www.aujourdhui.com
Passionné de psychologie positive, Philippe est responsable éditorial d'Aujourdhui.com. Adressez-vous à lui si vous avez des compliments ou des critiques à faire...