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Bien dormir, ça veut dire quoi ?

On dort presque le tiers de notre vie. Et il s’en passe des choses pendant le sommeil : le corps se régénère et grandit, les douleurs musculaires s’effacent, les apprentissages se consolident et les émotions se stabilisent. Mais au fait, c’est quoi bien dormir ?

On sait à quel point le sommeil est important pour l’équilibre du corps et la qualité de vie. On sait aussi que ne pas dormir assez et ne pas profiter d’un sommeil de qualité, à long terme, cela nuit à la santé.

En effet, bien se reposer est la base d’un bon fonctionnement physique, psychologique et émotionnel.

Croyez-le ou non : on dort presque le tiers de notre vie.

Et il s’en passe des choses durant le sommeil : le corps se régénère et grandit, les douleurs musculaires s’effacent, les apprentissages se consolident et un grand ménage s’opère dans la sphère émotionnelle.

Pourtant, trop souvent, on néglige les périodes de repos indispensables et on écourte des nuits qui devraient être toujours réparatrices. On devrait bien dormir toutes les nuits. Mais au fait, c’est quoi bien dormir ? Et que signifie « avoir un sommeil de bonne qualité » ?

En voilà une bonne question !

Qualité de sommeil : c’est quoi bien dormir ?

Bien dormir, c’est avant tout se réveiller en forme. Eh oui ! C’est par son impact sur la journée qui suit que l’on peut évaluer la qualité d’une nuit de sommeil.

Le mal-être et la fatigue répétés indiquent à coup sûr qu’il faut « faire quelque chose » pour améliorer son sommeil.

C’est quoi bien dormir et comment y arriver ? Reportage Express

Les besoins de sommeil sont très variables d’un sujet à l’autre. Certains chanceux peuvent se contenter de 5 heures, alors que d’autres ont besoin de 9 ou 10 heures pour se sentir en forme. C’est ainsi, et on n’y peut rien. 

La seule boussole valable est la sensation qu’on éprouve au réveil :

  • Si après une courte nuit, on se réveille en forme, c’est que cette durée suffit et que le sommeil a été serein.
  • Si après une longue nuit, on se réveille fatigué, c’est qu’on a besoin d’un surplus de sommeil, ou que le scénario nocturne ne s’est pas déroulé dans des conditions optimales.

C’est par son impact sur la journée qui suit que l’on peut évaluer la qualité d’une nuit de sommeil.

Après cette définition du « bien dormir », passons sans transition à la pratique : adopter le bon rythme de sommeil…

Trouver son rythme de sommeil

Pour déterminer son rythme de sommeil, on doit avant tout faire preuve de patience.

Pendant une semaine, on note sur un carnet ses heures de sommeil réelles (coucher, lever, sieste éventuelle…), mais aussi les moments de la journée où l’on a sommeil sans pourtant pouvoir dormir.

On voit ainsi se dessiner un profil de dormeur : couche-tôt/lève-tôt ou couche-tard/lève-tard. On identifie au passage les heures des petits « coups de mou » dans la journée.

On peut ensuite essayer de vivre au plus près de ces critères. Quand on peut, on organise sa journée de travail en respectant le bon rythme. Le jeu en vaut la chandelle.

Par exemple, si l’on a un vrai coup de fatigue après le déjeuner, on évite, à cette heure-là, de programmer une tâche exigeante sur le plan de la concentration. On se consacre plutôt à des activités de classement, de rangement ou de lecture d’Emails. 

Quand c’est possible, on prend une pause d’un quart d’heure (dans le bureau fermé, aux toilettes, dans une salle de repos…) où l’on peut faire une courte sieste (20 min) sans être dérangé.

Le soir, dès qu’on sent venir les premiers signes du sommeil, on va se coucher sans attendre la fin de l’épisode passionnant qu’on regardait à la télé. On doit prendre le train du sommeil quand il entre en gare…

Couche-tôt/lève-tôt

Si on est couche-tôt/lève-tôt, on fait une balade en extérieur en fin d’après-midi.

Les rythmes circadiens se synchronisent grâce à la lumière du soleil, qui pénètre dans les yeux via la rétine puis parcourt le nerf optique jusqu’à un petit centre cérébral qui orchestre toutes les horloges biologiques.

En « jouant » avec la lumière du jour, on peut retarder un peu l’heure à laquelle on a sommeil le soir, puis celle à laquelle on se réveille le matin.

Pour cela, on se protège contre la lumière matinale (on met des lunettes de soleil même s’il ne fait pas beau) et on privilégie celle de la fin d’après-midi (à partir de 16 ou 17 h).

On rentre chez soi à pied après le boulot, on fait une activité physique de plein air, on s’attarde sur un banc dans un jardin public…  Peu à peu, cela retarde l’agenda-sommeil.

Couche-tard/lève-tard

Si on est couche-tard/lève-tard, on fait l’inverse. C’est la lumière du matin qui va aider à avancer l’heure à laquelle on a sommeil le soir ainsi que celle à laquelle on se réveille le matin.

On programme une balade en plein air avant d’aller travailler, on jardine, on marche, on nage, on lit dans une chaise-longue… Peu importe l’activité, à partir du moment où les yeux reçoivent la lumière du jour (même voilée par les nuages) pendant une heure.

A l’inverse, on se protège de la lumière en fin de journée et on porte des lunettes de soleil même si le temps est gris. Ainsi, on avance doucement son horloge interne.

C’est quoi bien dormir ? Maintenant vous savez tout…

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A PROPOS

Marisa Langy
Marisa Langyhttps://www.aujourdhui.com
Engagée avec force dans la transition écologique, Marisa est passionnée par la nature, le bien-être, l'alimentation durable, la simplicité volontaire et la protection de l'environnement.
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