T’as bien dormi ? Voilà une expression de base de la vie en société qui, comme « Tu vas bien ? » est devenue si banale que nous en oublions presque le sens véritable ? Mais, au fond, ça veut dire quoi « bien dormir » ? Et, encore plus important : comment bien dormir la nuit ?
Une bonne qualité de sommeil est indispensable à notre santé et même à notre équilibre psycho-émotionnel. Car c’est pendant la nuit que le cerveau « traite » les informations reçues dans la journée (émotions, sensations, apprentissage…). Il les trie puis les classe pour une éventuelle utilisation ultérieure.
Alors ça veut dire quoi « bien dormir » ? Et comment bien dormir la nuit ? Bien dormir et passer une bonne nuit, c’est avant tout se réveiller en forme. Eh oui ! C’est par son impact sur la journée qui suit que l’on peut évaluer la qualité véritable d’une nuit de sommeil.
Sommaire
Comment bien dormir avec les plantes ?
Le mal-être et la fatigue répétés nous indiquent ainsi, à coup sûr, qu’il faut « faire quelque chose » pour améliorer le sommeil. Ce qui faisait dire au philosophe Friedrich Nietzsche, grand insomniaque s’il en fut : « Le sommeil, il faut y penser tout le jour durant ».
Pour comprendre comment bien dormir la nuit, je vous propose de découvrir ce qui se passe dans votre cerveau et votre corps lorsque vous dormez. Quelques surprises vous attendent…
1. On se réveille tous la nuit
Vous vous réveillez plusieurs fois par nuit, même lorsque vous ouvrez l’œil avec l’impression d’avoir dormi d’une traite…
C’est que le sommeil est une répétition de cycles. Chaque cycle est constitué de plusieurs phases, au cours desquelles nous passons du sommeil léger au sommeil profond, puis très profond. Progressivement, les ondes cérébrales ralentissent et le corps se détend. Entre deux cycles, vous vous réveillez très brièvement (au point de ne pas en avoir le moindre souvenir le lendemain matin) avant de replonger pour un nouveau tour de manège.
2. Le cerveau fonctionne à plein régime
À la fin de chaque cycle de sommeil, votre cerveau connaît une activité très intense alors même que vous continuez à dormir…
C’est ce que l’on nomme le « sommeil paradoxal ». Il porte bien son nom car au cours de cette phase, le corps est parfaitement détendu alors que les ondes cérébrales accélèrent au point de ressembler à celles de l’état de veille. Les yeux roulent sous les paupières closes. Et surtout, c’est la phase pendant laquelle nous rêvons le plus. Les micro-réveils nocturnes interviennent à la fin de cette phase.
3. Il n’y a pas de durée de cycle standard
Votre rythme de sommeil n’appartient qu’à vous…
Chaque individu possède son propre « agenda sommeil » (les chronobiologistes parlent de « chronotype »). La durée des cycles peut varier, selon les individus, de 60 à 120 min (90 en moyenne). Mais elle est fixée une fois pour toutes et vous ne pouvez pas la transformer.
De la même manière, les besoins de sommeil sont très variables d’un sujet à l’autre. Certains chanceux peuvent se contenter de 4 ou 5 h, alors que d’autres ont besoin de 9 ou 10 h pour se sentir en forme. C’est ainsi, et vous n’y pouvez rien.
Une fois encore, la seule boussole valable est la sensation que vous éprouvez au réveil. Après une nuit très courte, vous vous réveillez en forme ? C’est que cette durée vous suffit et que votre sommeil a été serein. Après une longue nuit, vous vous réveillez fatigué ? C’est que vous avez besoin d’un surplus de sommeil, ou que votre scénario nocturne ne s’est pas déroulé dans des conditions optimales.
4. Un couche-tôt ne devient pas couche tard
Il est impossible de transformer un couche-tôt en couche tard, ou inversement. Il s’agit, une fois encore, d’une « programmation » en grande partie génétique. La vie est dure, parfois, pour ces personnes dont le rythme de sommeil est en décalage total avec le rythme social.
Elles doivent apprendre à « vivre avec », qu’il leur faille régler chaque matin le réveil sur 7 h alors qu’elles n’ont pas pu fermer l’œil avant 2 h du matin, ou qu’elles aient du mal à garder les yeux ouverts au-delà de 21 h, ce qui leur interdit les sorties au ciné ou les dîners avec des amis. Heureusement, il est tout de même possible de recaler légèrement son rythme de sommeil.
5. La sieste est un besoin physiologique
Certes, chacun ressent plus ou moins cette tentation après le déjeuner. Pour certains, c’est juste un petit « coup de mou » qui ne dure que quelques minutes, alors que pour d’autres, le besoin de sommeil est impérieux.
Une fois encore, il faut faire référence aux rythmes biologiques : chaque jour, entre 13 h et 15 h, notre production de cortisol baisse (rappelez-vous, c’est la neuro-hormone qui nous réveille et nous incite à l’action), ce qui entraîne une diminution de l’attention, de la concentration, de la force physique et de l’acuité intellectuelle. C’est vrai pour chacun d’entre nous. Ce qui varie, c’est l’amplitude de cette baisse. Chez les adeptes de la sieste quotidienne, il y a fort à parier que cette chute soit vertigineuse.
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