Pourquoi suis-je fatiguée ? Vous êtes exténuée, crevée ou juste un petit peu raplapla. Vous avez l’impression de manquer de tonus et d’énergie… Ce n’est peut-être pas aussi grave. La fatigue est un état très subjectif. Le “je suis naze” qu’on entend couramment, recouvre de nombreuses réalités. Mais peut-on pour autant la mesurer et quand faut-il vraiment s’inquiéter ?
Ça vous est récemment arrivé de vous demander : « pourquoi suis-je fatiguée ? » Une chose est sûre, tout le monde rencontre la fatigue un jour ou l’autre… La fatigue est un « état physiologique » qui fait suite à un effort prolongé, à un travail physique ou intellectuel intense. Conséquence : on a une vraie difficulté à prolonger l’effort.
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Pourquoi suis-je fatiguée ?
C’est une sensation d’affaiblissement, ressentie par un individu, susceptible d’être engendrée par de très nombreux facteurs (surmenage, problèmes psychologiques, maladie…), et donc assez difficile à évaluer avec des critères objectifs.
Il existe toutefois des tests d’auto-évaluation, comme l’Échelle de fatigue de Pichot (qui n’est pas suffisante pour établir un diagnostic), des petits tests divertissants comme celui du magazine Elle intitulé « À quel point êtes-vous fatiguée ? » ou encore des applis ciblées sur la fatigue oculaire, comme Fatigue visuelle.
La différence entre fatigue et somnolence
Il ne faut cependant pas confondre la fatigue et la somnolence, qui correspond à une « envie de dormir » physiologique après le déjeuner ou le soir, mais qui devient pathologique ou excessive lorsqu’elle survient quotidiennement et en dehors des horaires précités…
Les causes majeures de la somnolence sont l’insuffisance de sommeil ou le syndrome d’apnée du sommeil. L’Institut National du Sommeil et de la Vigilance propose d’utiliser un test subjectif rapide, l’Échelle de somnolence d’Epworth.
En évaluant la somnolence, on explore ainsi d’éventuels troubles de la vigilance, « l’état de réactivité à l’environnement dans lequel on se trouve quand on est éveillé ». Il est aussi possible d’analyser la « vigilance objective » grâce à des mesures (maintien de l’éveil, performance dans certaines activités…) réalisées par des professionnels.
L’application iSommeil, conçue pour aider à mieux dormir, offre également l’opportunité d’évaluer votre vigilance dans la journée grâce à un jeu sur le temps de réaction. « Plus votre vigilance est bonne, plus votre sommeil est récupérateur et de bonne qualité », nous dit l’appli. Dans tous les cas, si un état de fatigue ou de somnolence persiste, mieux vaut consulter un médecin pour faire le point.
Respirer contre la fatigue
Savez-vous que la respiration est un outil exceptionnel contre la fatigue intense. Nous pouvons agir sur notre respiration dès que nous le voulons. Ça tombe bien, car, en maîtrisant son souffle, en améliorant sa manière de respirer, on peut facilement et rapidement apaiser son système nerveux autonome, ce qui réintroduit de l’équilibre là où il y avait du désordre.
Les pensées négatives, le stress, les émotions qui nous submergent… ? Si mieux respirer est indispensable, ce n’est pas toujours suffisant. Mais on peut utiliser la détente induite par la respiration pour aller plus loin.
Lorsqu’on focalise l’attention sur le souffle (son rythme, sa profondeur, les sensations corporelles qu’il procure…), on la détourne des pensées négatives obsédantes. Cela permet en même temps de s’extraire du piège des émotions incontrôlables. Avouez que c’est un outil formidable pour lutter contre la fatigue intense !
Voici un petit exercice de respiration tonifiante :
- On s’assoit sur le bord d’une chaise, le dos bien droit, les épaules relâchées, les mains posées sur les cuisses.
- On inspire par le nez en comptant lentement jusqu’à 3. Puis, on retient son souffle en comptant encore jusqu’à 3, et on expire à fond en comptant jusqu’à 6.
- C’est tout simple, mais très efficace pour soulager la fatigue morale ou nerveuse et échapper aux pensées et aux émotions perturbantes…
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