La rétention d’eau peut-elle être responsable d’un surpoids durable ou momentané ? Comment s’installe-t-elle et comment faire pour s’en débarrasser ? Voici nos trois conseils simples et faciles à appliquer pour éviter ce gonflement hydrique souvent désagréable.
Il est important de distinguer la surcharge pondérale liée à l’excès de masse graisseuse de celle qui pourrait être imputable à une rétention hydrique (rétention d’eau), l’usage d’une balance impédancemètre qui mesure les différences masses : graisseuses, maigre et hydrique pourrait vous aider à suivre facilement cela.
Sommaire
La rétention d’eau : pourquoi ?
Certaines femmes dont vous faites peut-être partie sont en effet victimes d’œdèmes (gonflements) qui prédominent à la racine des membres, dans la région de l’abdomen, et même aux mains. Ces œdèmes évoluent par poussées, qui sont rythmés la plupart du temps par le cycle menstruel.
La rétention d’eau maximum se situe avant les règles et se manifeste par un gonflement notable des seins et du ventre.
Ces manifestations s’accompagnent volontiers de fatigue, d’essoufflement à l’effort, de maux de tête, voire de constipation, pouvant être liés à des troubles veineux, à des anomalies de répartition des liquides.
3 conseils pour limiter la rétention d’eau
Il faut commencer par limiter la consommation de sel au strict nécessaire, 5 à 8 grammes par jour, en évitant tout ce qui en contient naturellement, la charcuterie par exemple et tout ce qui est conservé dans la saumure.
Par ailleurs, il faut suivre ces 3 conseils simples :
1 – S’assurer une alimentation suffisamment protéinée en consommant normalement du poisson, de la viande, des œufs et du fromage. Cependant, il conviendra d’éviter tous les laitages frais (sauf soja) et d’une manière générale les fromages au lait de vache ;
2 – Boire, car le meilleur diurétique, c’est l’eau (l’eau de Vittel notamment), d’autant que les femmes qui souffrent de rétention d’eau ont généralement tendance à restreindre leur boisson. Sachez que l’eau est encore plus efficace, sur le plan diurétique, lorsqu’elle est consommée quand on est allongé. C’est d’ailleurs une pratique courante dans les cures thermales.
3 – Éviter la prise de médicaments diurétiques, dont l’efficacité est très souvent discutable. S’ils semblent marcher dans un premier temps, ils occasionnent rapidement par la suite une accoutumance de la part de l’organisme.
Tout arrêt du traitement se solde, généralement, par une aggravation du phénomène (effet rebond).
Et la suppression du gluten ?
De récentes études ont montré que la suppression du gluten dans l’alimentation quotidienne pouvait avoir des effets très bénéfiques sur la diminution de la rétention d’eau. L’intolérance au gluten de certaines femmes pourrait en effet se manifester par une rétention d’eau excessive.
C’est le cas notamment chez les femmes qui souffrent par ailleurs d’hypothyroïdie.
En cas de constipation, les laxatifs sont eux aussi à éviter. Seule une bonne alimentation peut permettre d’obtenir un transit intestinal correct.
La circulation veineuse devra en revanche faire l’objet de traitements appropriés. Ceux qui sont à base de vitamine B ( flavonoïdes) sont particulièrement recommandés.
L’emploi d’un lit surélevé (dont la tête est plus basse que les pieds), l’arrêt du tabac et le drainage lymphatique complètent la panoplie des mesures pouvant permettre de combattre cette affection malheureusement chronique.
En suivant ces simples gestes, vous éviterez certains ballonnements ou gonflements désagréables, et surtout ne pas se priver de boire, cela aurait l’effet inverse.
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