Je suis grosse. Sous forme d’affirmation ou d’interrogation, voici une phrase que j’entends tous les jours. Mais qu’est-ce que ça signifie être gros ? Vaste question. Il y a la perception qu’on a de soi-même, celle des autres, et il y a des indicateurs plus scientifiques. Êtes-vous vraiment grosse – ou gros – et si oui, comment faire ?
Que ceux à qui cela n’est jamais arrivé me jettent la première pierre : votre compagne ou compagnon vous l’affirme d’un ton plus ou moins anodin « je suis grosse » (« je suis gros » pour nous les hommes, je ne nous oublie pas). Dans 99% des cas et parfois par (une lâche petite) mesure de sécurité, la réponse est : « Mais non… ».
Sommaire
À qui je m’adresse ?
Plus sérieusement, le surpoids est malheureusement un marqueur social voire même moral et pour certains, il nous suit depuis la petite enfance. Ce n’est donc pas du tout un sujet anodin.
On ne m’en voudra pas donc d’écarter les silhouettes qui manquent de peu ou à quelques détails près celui des canons (truqués… mille fois truqués !) des magazines et autres gravures de mode, dont le métier est de vous faire rêver parce que vous le valez bien…
Au-delà de tout cela, le surpoids est aussi extrêmement néfaste pour la santé. C’est là que la prise de conscience est la plus importante et pour cela nous avons des indicateurs relativement précis.
Je suis grosse ou gros : c’est vrai ?
J’ai déjà fait un article là-dessus, nous avons 2 outils pour déterminer le surpoids :
- L’IMC (indice de masse corporelle) : en suivant celui-ci, on considère généralement qu’un IMC entre 25 et 30 vous situe en surpoids, au dessus de 30, vous êtes en obésité et enfin au dessus de 35, en obésité sévère, voire – mot que je déteste – « morbide ».
- La graisse intra-abdominale : chez un homme, on estime que le tour de taille (on le prend au niveau du nombril), ne doit pas dépasser 104 cm, et chez les femmes 90 cm. Au-delà de ces deux chiffres, on considère qu’il y a un risque cardiovasculaire.
Si vous êtes dans le rouge sur ces deux indicateurs, vous pouvez considérer (il y a toujours des exceptions) que vous pouvez agir pour perdre du poids. Vous pouvez aussi surtout aller chez votre médecin pour qu’il vous le confirme.
Pour plus de détails sur ces deux indicateurs, je vous remets cette petite vidéo :
Que faire ?
Les toutes premières choses à ne pas faire : culpabiliser, s’accabler, se résigner, avoir honte… Lorsqu’on a une grippe, on va chez son médecin et on se fait soigner sans peur du quand-dira-t-on. On adoptera le même état d’esprit lorsqu’on est obèse ou en surpoids et qu’on veut améliorer la situation. J’ai dit « améliorer ». Pas de pression.
Ensuite, on ne se jette pas sur une boite de pilules miracles, un régime citron, banane ou ananas, on ne cherche pas ce que telle star du cinéma a fait pour y arriver ou toute autre démarche guidée par l’urgence ou un coup de tête pré-estival. Lorsque le surpoids met sa santé en danger, on ne bricole pas dans son coin. On se fait aider. Comme pour la grippe.
Par qui ? Votre médecin, une diététicienne, un nutritionniste… Ils sont là pour cela, c’est leur métier et s’il existe, c’est qu’ils servent à quelque chose… Profitez-en. Il existe des accompagnements en ligne de très bonne qualité – j’en sais quelque chose mais je n’en dirais pas plus…
Ce que je peux dire en revanche, c’est que la question cruciale est « Comment ? »
Comment faire pour y arriver… vraiment
J’écarte d’entrée les solutions miracles et j’écarte également les approches plus sérieuses mais limitées à un plan repas et des recettes. Si perdre du poids ne tenait qu’à cela, l’obésité ne battrait pas tous les records chaque année… Soyez-en conscient ! Perdre du poids n’est pas si simple, garder un poids de forme encore moins. Mais cela ne doit surtout pas être une torture.
D’abord, on peut se poser la question : « Pourquoi j’ai grossi ? » ou « Pourquoi je suis grosse ou gros ? ». Vieillissement, ménopause, prise de médicament, hérédité (autant génétique qu’en terme d’héritage des habitudes alimentaires), activité physique… Enfin, les problèmes ou les changements de vie.
En seconde position, fixez-vous un objectif. Attention, pas en terme de kilos à perdre, mais en trouvant la réponse qui vous semble la plus essentielle à cette question « Pourquoi je veux maigrir ? ». Estime de soi (qui impacte celle des autres), guérir un complexe, pour la santé… Trouvez celle qui vous motive le plus.
Les étapes vers le succès… ou l’abandon
Lorsque vous allez commencer un régime, les premiers kilos partent en général assez vite. C’est très motivant, mais ne commettez pas l’erreur de vouloir accélérer les choses. Acceptez les progrès avec calme et installez-vous dans un rythme de vie plutot que dans une course.
Autre élément important : se préparer et savoir se préparer. D’abord, on prépare sa maison et on en retire tous les éléments qui pourrait vous « faire craquer ». Ensuite, apprenez à gérer les écarts (il y en a toujours ce n’est pas un drame) en sachant comment les rattraper.
Soyez également conscient d’une chose : la courbe de poids ne descend pas tout le temps et régulièrement. Vous accepterez des moments de staganation, des petites reprises de poids ponctuelles… Là aussi, c’est normal !
Enfin, si vous vous dites toujours « Je suis grosse », vous devrez définir une alimentation qui préserve votre plaisir de manger. On peut maigrir en se faisant plaisir ? Non, on doit maigrir en se faisant plaisir !
Votre régime est une phase de perte de poids mais garder ce poids de forme une fois atteint sera le résultat de cet apprentissage : je dois aimer ma nouvelle alimentation, c’est la clé et ce n’est pas si difficile que cela en a l’air !
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