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dimanche 17 novembre 2024

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On t'aide à voir le verre à moitié plein

Le bon rythme alimentaire pour un régime qui marche

Notre rythme alimentaire est une convention sociale qui a évolué au fil du temps. Trois repas par jour, est-ce le bon modèle ? Un régime qui marche doit s’adapter à votre rythme. Pourquoi ne pas créer celui-ci en supprimant, en réduisant ou en décalant un repas de la journée ? Laissez-moi vous aidez à trouver votre rythme.

Qu’est-ce qu’un bon régime ? Un régime qui marche c’est une méthode permettant de perdre du poids en provoquant une diminution de la quantité de calories absorbée, mais prenant en compte les habitudes, les goûts, les nouvelles pratiques alimentaires – notamment le fait que nous apprécions les produits que l’industrie nous propose – et intégrant les quelques privations que tout changement de façon de se nourrir induit.

Trouver le régime qui marche

En somme, il lui faut trouver le système rendant la plus indolore possible la fonte des kilos. De fait, les patients qui viennent à mon cabinet tiennent quasiment tous le même discours : ils aimeraient volontiers mincir, mais rêveraient d’en finir avec le calcul des calories, éviter les restrictions alimentaires, se passer de la pesée…

Bref, se débarrasser du côté rébarbatif, obsédant, que cette démarche implique à leurs yeux. Comment satisfaire ce désir et trouve rle régime qui marche ?

Comment leur procurer ce confort à la fois concret, pratique, stimulant, tout en leur garantissant une véritable inversion de la courbe des kilogrammes et un régime équilibré ? Après réflexion, une solution liée à l’évolution des modes de vie m’est donc apparue.

Puisqu’il faut moins manger pour mincir, au lieu de réduire chaque repas, n’est-il pas tout aussi intelligent d’enlever une partie de celui-ci, voire de supprimer un repas entier ?

En clair : passer d’une structure alimentaire à trois repas quotidiens à une autre que je baptiserai « deux repas et plus ». Ou, plus précisément, « deux repas, un encas ».

Un tabou qui n’en est pas un !

En formulant cette proposition, je suis conscient de toucher à l’un des piliers de l’alimentation. Mais, dans ce domaine plus que dans n’importe quel autre, je constate aussi que les gens réagissent souvent par réflexe et prennent les idées reçues pour des réalités scientifiques.

Ainsi, combien d’entre nous sont persuadés que le petit déjeuner est « le repas principal de la journée » ? Ce slogan a été tant matraqué qu’il a fini par devenir une vérité universelle inattaquable.

Si s’adonner à trois repas par jour est inscrit dans notre culture, celle-ci s’est profondément transformée ces dernières années, avec les changements survenus dans la vie quotidienne : des conditions de travail plus souples, la possibilité d’avoir accès à la nourriture n’importe où et n’importe quand, l’augmentation de la densité calorique des aliments (en partie responsable de la prise de poids)… ont fait voler en éclats les réflexes anciens.

10 conseils pour un régime qui marche – Dr Jean-Michel Cohen

Puisqu’on ne renouera jamais avec ce que certains considèrent comme un âge d’or de la nutrition, celui où la famille s’installait à table, à la même heure, pour des repas partagés et équilibrés savamment mitonnés, mieux vaut intégrer cette réalité et proposer autre chose.

Tout autant équilibré mais correspondant à la façon de manger actuelle. Cette autre chose, c’est le régime « deux repas, un encas ». Un régime que – redisons-le – j’ai testé personnellement et qui m’est apparu mieux adapté aux manières de manger modernes, donc plus facile et agréable à suivre pour tous. L’astuce ?

Pour compenser la suppression du petit déjeuner, il est utile d’introduire une collation que chacun insérera, selon ses goûts, au déroulement de sa journée. Une collation que nombre de personnes adoptent déjà… mais qu’elles ajoutent au petit déj jugé obligatoire… ce qui accroît le nombre de calories absorbées.

Un comble, non ?

Oser dire non au petit déjeuner ?

Deux études parues dans des revues scientifiques ont remis en question l’importance et la sacralisation du petit déjeuner.

Le Pr John Deanfield, dont les travaux viennent d’être publiés dans le Lancet Diabetes and Endocrinology, démontre ainsi qu’il n’y a aucune nécessité à s’imposer des rythmes alimentaires, construits sur le modèle social traditionnel « à la française » de trois repas par jour.

Chaque repas étant une somme d’énergie, qui s’additionne aux autres repas, aucun n’a plus de privilège qu’un autre.

Quant à E.J. Dhurandar, J. Dawson et associés1 , ils expliquent que sauter ou prendre le petit déjeuner n’est en rien un critère de prise ou de perte de poids. Ces recherches s’avèrent d’autant plus instructives qu’elles ont été menées sur des Américains et des Britanniques, adeptes de petits déjeuners relativement riches.

Soyons clairs : elles n’ont pas attesté qu’il fallait éliminer ce repas, mais ont considérablement relativisé la notion d’un repas annoncé important au lever, réputé nous protéger de l’obésité, améliorer nos performances physiques et intellectuelles.

Mieux, elles ont mis en évidence le fait que les personnes qui ne prenaient pas de petit déjeuner ne dévoraient pas forcément plus le midi et/ou le soir, ne prenaient pas plus de poids que celles qui petit-déjeunaient, ni ne rencontraient de variations des taux de cholestérol sanguin et de sucre significatives !

Comme quoi, en nutrition rien n’est jamais figé. Et un régime qui marche un jour n’est pas forcément un régime qui marche toujours !

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