La méthode Montignac, à travers le choix des aliments (comme éviter le sucre blanc) oriente l’énergie du repas vers le brûlage, au détriment du stockage. Rappelons comment et pourquoi on grossit et voyons comment rattraper un écart permet de garder la ligne en se faisant plaisir à l’occasion.
Si vous mangez un glucide à IG élevé (comme le sucre blanc qui est avec le saccharose la référence de l’index glycémique, le sien étant de 100), il va entraîner une forte glycémie (glucose dans le sang) qui elle-même entraîne une sécrétion excessive d’insuline.
Et c’est cet excès d’insuline qui ouvre la porte au stockage. En d’autres termes, quand l’organisme a de l’insuline à sa disposition, il fait des économies en se constituant des réserves.
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IG Bas et bannir le sucre blanc
Inversement si on mange un glucide à IG bas (pour une même quantité) la glycémie induite sera si faible que la réponse insulinique sera insignifiante. L’énergie du repas sera donc systématiquement brûlée. Donc on ne grossira pas !
Mais en plus, en l’absence d’insuline, l’organisme devient dépensier et va ainsi aller chercher de l’énergie supplémentaire dans ses réserves pour le brûler. C’est comme cela que l’on maigrit.
L’objectif de la phase 1 de la méthode Montignac, c’est donc de parvenir, par un choix judicieux des aliments, à une résultante glycémique du repas qui soit la plus basse possible, car moins on aura d’insuline résiduelle à la fin de la digestion, plus on perdra de poids.
Si vous faites un écart, cela veut dire que vous allez manger un glucide à IG élevé (pain blanc, gâteau sucré, pizza, Coca, pomme de terre, sucre blanc…). Vous allez donc interrompre le processus d’amaigrissement.
Mais si l’IG de votre écart est très élevé et que la quantité consommée est de surcroît substantielle (4 carrés de sucre blanc dans votre café par exemple), vous risquez fort,du fait de la sécrétion d’insuline qui sera ainsi produite, d’ouvrir en grand les portes du stockage et de reconstituer quelques réserves.
Sachez d’abord que l’organisme n’aime pas cela du tout ! Dès lors que vous avez changé vos habitudes alimentaires en consommant désormais des glucides à IG bas et très bas dans le cadre d’une alimentation équilibrée, il y prend forcément goût.
Et c’est pour cela que mis désormais dans un nouveau climat de confiance, il libère petit à petit le processus de délestage qui doit vous conduire à l’amaigrissement.
Tout écart violent et exagéré sera donc pour lui vécu comme un traumatisme. Non seulement vous allez reprendre un peu de poids mais vous aller perturber votre organisme. Et si cela se produit trop souvent, il perdra totalement confiance et les processus d’amaigrissement mis en œuvre commenceront à s’enrayer.
Ce sera le blocage. Et même si vous décidez vraiment d’être désormais raisonnable, il vous faudra alors plusieurs semaines pour débloquer la situation et reprendre le chemin de la perte de poids.
C’est pourquoi même si l’écart en phase 1 est tolérable, il ne peut être que minime, car il est difficilement acceptable s’il est démesuré. Vous pouvez ranger votre sucre blanc et favoriser la stévia par exemple.
Gérer une situation alimentaire délicate
Le principe, c’est évidemment de ne pas faire d’écarts. Mais il est des situations où il est difficilement évitable, si l’on est invité chez des amis, par exemple, où si c’est le jour de son anniversaire.
Mais dans tous les cas de figure, vous ne devez jamais vous laisser aller en disant : perdu pour perdu, profitons-en ! Car toutes les situations sont gérables.
Si on vous sert une pomme de terre en accompagnement d’une viande ou d’un poisson, personne ne vous oblige à la manger. Vous pouvez faire comme les personnes aec un petit estomac qui de toute manière laissent de côté plus de la moitié de ce qu’elles ont dans leur assiette.
De la même manière, personne ne vous oblige à manger le pain blanc qui traîne sur la table, ni les chips de l’apéritif. Si vous savez qu’il y a un gâteau pour clore ce repas festif, reprenez plutôt deux fois de la salade en guise de compensation préalable.
Le secret : la gestion des écarts !
Il s’agit avant tout d’anticiper l’écart (s’il est inévitable) en essayant de le compenser préalablement. Si vous savez qu’un gâteau traditionnel (donc contenant de la farine et du sucre) vous attend en fin de repas, vous devez essayez de compenser préalablement son potentiel négatif. Les crudités et la salade sont toujours d’un grand secours pour cela.
Maintenant si pour des raisons diverses vous avez fait un gros écart à un repas, il ne vous reste plus, au cours des 3 ou 4 repas suivants qu’à faire en sorte de vous retrouver avec des résultantes glycémiques de fin de repas, très basses, en ne consommant que des glucides à IG très bas (crudités, légumes, fruits et légumineuses).
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les repas festifs ne sont pas les plus redoutables quand on suit les principes de la méthode Montignac. D’ailleurs mon premier best seller avait pour titre « Comment maigrir en faisant des repas d’affaires« .
Je démontrais en effet dans ce livre, destiné principalement aux managers qui ont l’obligation professionnelle de faire des repas d’affaires, qu’ils pouvaient maigrir tout en mangeant des aliments festifs (crustacés, foie gras, chocolat…).
Dans les périodes de fêtes, il est peu probable qu’on vous serve une pizza ou des frites. Les repas festifs sont généralement riches en protéines et en légumes, lesquels induisent une satiété suffisamment forte pour vous empêcher de vous laisser aller au moment du gâteau en en reprenant deux fois.
Si vous avez bien compris les principes de la méthode, et si votre motivation à perdre définitivement vos kilos en trop est bien là, vous resterez d’autant plus facilement sous (votre) contrôle pour pouvoir, dans quelque circonstance que ce soit, manger à votre faim et garder la ligne.
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