Le vélo électrique permet de se déplacer sans effort et sans transpirer, en transportant un peu plus de charge qu’un vélo classique. Quand on sait que la moitié des déplacements des Français font moins de 5 km, on peut se demander si ce n’est pas une option à considérer d’urgence pour la transition éco-énergétique. Pourquoi choisir un vélo électrique ?
La moitié des déplacements des Français font moins de 5 kilomètres et pourtant, l’utilisation de la voiture individuelle reste largement majoritaire sur ces courts trajets. On peut cependant légitimement penser que le vélo électrique a un potentiel considérable pour ces distances réduites.
Une preuve ? En 2021, les VAE représentaient 24,5 % des vélos vendus en France selon l’Observatoire du cycle, et pourraient dépasser 50 % en 2022.
Sommaire
Un petit pas pour faire ta part
Les études le montrent clairement : le fait d’utiliser un vélo à assistance électrique (ou VAE) permet de remplacer une bonne partie des petits trajets. Dans bien des cas, le VAE a même remplacé la deuxième voiture du foyer. Imagine l’impact d’un vélo électrique sur la pollution de l’air et sur la réduction de ton empreinte carbone personnelle.
Je te donne trois arguments pour nourrir ta réflexion :
- L’essayer, c’est l’adopter : 70 % des utilisateurs de vélo électrique ont remplacé certains trajets quotidiens en voiture par des déplacements en VAE.
- L’Ademe estime que pour un kilomètre parcouru, les émissions de gaz à effet de serre sont 94 % fois inférieures pour le vélo que pour la voiture. Les émissions d’une voiture à essence qui consomme 7,2 l/100 km sont de 15 kg CO2e pour 100 km et celles d’un VAE sont inférieures à 0,5 (fabrication et recharge comprises).
- Les déplacements en ville font en moyenne 3 km, ils polluent et, souvent, on galère pour trouver une place de parking. Les vélos électriques cochent toutes les cases !
Si tu veux faire ta part, demande-toi combien de temps il te faudrait pour rentabiliser un vélo électrique (à partir de 1600 € d’investissement) en tenant compte de tes besoins de déplacement quotidiens. Bonne nouvelle (qui ne durera pas) : il existe des bonus écologiques de la part de l’État et de certaines régions qui peuvent t’aider pour le financement.
Les ventes ont explosé en 5 ans
En France, il y a 35 millions de vélos dont un bon quart ne servent jamais. Les cyclistes du quotidien représentent seulement 5% de la population (contre 30% au Danemark et 43% aux Pays-Bas). Il y a heureusement des exceptions sur le territoire, à commencer par Strasbourg où le vélo constitue 16% des déplacements domicile-travail.
Depuis 2015, le vélo à assistance électrique (VAE) a littéralement explosé en France : ses ventes ont quintuplé en six ans, passant de 102 000 unités à 514 000. En valeur monétaire (le VAE moyen coûte entre 600 et 2000 euros selon les modèles), il représente aujourd’hui largement plus de 50% du marché français du cycle.
Le vélo électrique a ainsi un rôle important à jouer dans la reconquête du vélo en France et la transition énergétique. L’Ademe le qualifie même « d’outil majeur pour réduire les fractures sociales et territoriales. »
En effet, on a constaté que le vélo électrique est utilisé plus souvent et sur des distances plus longues que le vélo classique. Il touche en particulier des Français plutôt âgés qui ne faisaient plus de vélo du tout.
Pourquoi un VAE ?
Pourquoi choisir un vélo électrique ? Tout simplement parce que ça représente une solution parfaite pour des trajets écologiques. Depuis quelques années, le VAE a déjà remplacé la 2e voiture dans de nombreux foyers.
L’assistance au pédalage des vélos à assistance électrique leur permet d’atteindre jusqu’à 25 km/h, ce qui donne la possibilité de doubler les distances parcourues à vélo et de faciliter les trajets dans les territoires à dénivelés.
Comme la part « d’énergie humaine » reste importante dans le vélo électrique (l’assistance n’est là que pour diminuer l’effort), son efficacité énergétique est remarquable. Si on le compare à une Renault Zoé électrique, un VAE est 60 fois moins lourd et possède une puissance maxi 260 fois plus faible.
Avec ses batteries au lithium et ses besoins de recharge électrique (l’autonomie moyenne est comprise entre 50 et 75 km), le vélo électrique n’est pas neutre pour l’environnement. Mais il pollue beaucoup moins qu’un véhicule électrique et près de 100 fois mois qu’une voiture thermique.
Par ailleurs, il n’émet aucune fumée nocive. La qualité de l’air est ainsi préservée ce qui fait du vélo électrique, un excellent moyen de locomotion pour lutter contre la pollution.
Comment choisir le meilleur vélo électrique ?
L’association 60 millions de consommateurs a testé cinq modèles de VAE made-in-France à cadre ouvert, souvent choisi pour remplacer un véhicule à moteur sur les trajets domicile-travail. Divers éléments ont été testés comme l’autonomie des batteries, l’assistance en côte ou encore le freinage. La qualités d’utilisation du vélo électrique, l’ordinateur de bord et la batterie ont également été prises en compte.
Pour choisir un vélo électrique, vous pouvez vous orienter vers le Nakamura Ecrossover A qui a obtenu la meilleure note dans ces tests. La rédaction de l’association lui a attribué la palme du meilleur rapport qualité-prix pour ses 1450 euros, en précisant que l’autonomie de ce VAE en fait un excellent moyen de locomotion au quotidien malgré quelques soudures disgracieuses et l’absence d’antivol intégré.
En conclusion
Le développement du vélo électrique pour les déplacements courts, notamment en ville, pourrait avoir un impact important sur la consommation de pétrole et les émissions de gaz à effet de serre associées. N’oublions pas que les transports comptent pour près d’un tiers de la consommation finale d’énergie en France et 90 % de l’énergie consommée par le secteur provient des produits fossiles.