La transition écologique, beaucoup savent que c’est nécessaire et inéluctable, mais moins nombreux sont celles et ceux qui passent à l’action. Pas facile de prendre de nouvelles habitudes dans un monde d’abondance qui, depuis toujours, satisfait nos moindres désirs. Alors, que faire pour protéger l’environnement, chacun à son niveau ?
Prendre soin la planète, ce n’est pas juste une idée en l’air, ça peut heureusement devenir très concret. Mais la grande question qui se pose quand on a compris qu’au vu de l’urgence climatique, il fallait changer nos modes de vie en profondeur et adopter de nouvelles habitudes, c’est :
« Doit-on nécessairement choisir entre vivre pour soi et vivre pour l’environnement ? »
Sommaire
C’est quoi un militant du climat ?
On oppose souvent les deux et, en général, on voit celui qui veut agir pour l’environnement comme un « militant vert », quelqu’un à qui on n’a pas forcément envie de ressembler :
- Il (ou elle) se nourrit exclusivement de carottes crues, de lentilles et parfois même de quelques noisettes,
- Il (ou elle) ne travaille pas ou travaille depuis son domicile pour avoir le temps de faire les trucs compliqués que personne d’autre peut faire,
- Il (ou elle) est plutôt rabat-joie et on n’a pas vraiment envie de passer des vacances en sa compagnie.
Au départ, on voit que vivre en accord avec l’environnement ne fait rêver personne ! Mais peut-on concilier les deux, je veux dire la sauvegarde de l’environnement d’une part, et une vie épanouissante d’autre part ?
On a souvent l’impression qu’il faudrait restaurer l’ère des déplacements à cheval et de l’éclairage à la bougie pour arrêter de polluer, retourner à l’époque où TOUTES les énergies étaient renouvelables, en un mot, revenir au XVIIIe siècle.
C’est vrai qu’avec des moulins à vent, des charrues-à-bras et des bateaux à voile, on n’aurait plus de problèmes d’émissions carbone mais… on pourrait retrouver aussi quelques petits désagréments comme un taux de mortalité infantile de 50 %. Ca n’est pas forcément le but recherché non plus.
2 étapes pour soulager l’environnement
Concrètement, voici maintenant les deux étapes pour adopter un mode de vie en accord avec l’environnement, tout en restant fermement ancré au 21ᵉ siècle.
La première étape est de bien comprendre la nature du problème car si vous donnez du sens à ce que vous faites, vous trouvez la motivation nécessaire pour continuer. Pour ma part, je me suis intéressée au réchauffement climatique.
Pourquoi ? Parce que c’est, selon moi, l’origine des conséquences qui seront les plus désastreuses pour l’humanité. Les ours blancs ne me concernent pas directement, mais si ce qui fait disparaître les ours blancs est également ce qui va causer des problèmes à l’homme. Là, je me sens directement concernée.
Alors comment se documenter sur les questions essentielles liées aux enjeux climatiques ?
D’abord, ça a été une révolution pour moi, la conférence « Ciel mon climat ! » de Jean-Marc Jancovici. C’est un exposé d’une heure, basé sur des données scientifiques indiscutables, qui expliquent les problèmes avec simplicité, pédagogie et humour (malgré la nature angoissante du sujet). Un plaidoyer prodigieux contre l’inaction climatique !
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La deuxième piste, c’est « la fresque du climat« , un jeu collaboratif et créatif qui permet, grâce à l’intelligence collective (on joue en groupe) de comprendre les grands enjeux climatiques.
Si cela vous intéresse, j’anime des ateliers de 3 heures, en virtuel ou en présentiel, pour apprendre à jouer à La Fresque. De quoi passer une soirée instructive entre amis, ou de réaliser un team-building en entreprise.
Quand vous vous serez bien informé(e), vous réaliserez que les actions profondément ancrées dans l’inconscient collectif du type « ne pas se laver est bon pour la planète » ont en fait un gros impact (négatif) sur les enjeux climatiques.
La deuxième étape, c’est le passage à l’action. Alors que faire pour protéger l’environnement ?
Comment s’y mettre concrètement ?
La bonne nouvelle, c’est que vous pourrez agir à votre niveau en trouvant les actions qui vous conviennent. Pour les sélectionner, il faut d’une part y aller étape par étape, et d’autre part, retenir des actions qui vous motivent et correspondent bien à votre façon de vivre.
Ainsi, vous n’aurez pas besoin de manger des carottes à tous les repas ! Vous pourrez choisir de réduire ce qui produit le plus de gaz à effet de serre, par exemple la viande de bœuf.
Est-ce si terrible et rétrograde de réduire votre consommation de bœuf ? Vous pourriez réserver le bœuf pour les repas de fête par exemple. Une telle rareté vous permettra d’apprécier d’autant mieux votre rumsteak !
Vous verrez que le steak haché décongelé du jeudi soir ou le bifteck sauce poivre de la cantine ne sont probablement pas d’immenses sources d’émotions positives qui contribuent à votre bonheur. Du blanc de poulet ferait tout aussi bien l’affaire ! Et son impact sur les gaz à effet de serre n’a rien à voir avec celui du bœuf.
Ca peut être une première étape dans votre cheminement : si vous avez envie de réduire globalement votre consommation de viande, c’est encore mieux et ça aura beaucoup plus d’impact que de réduire seulement votre consommation de bœuf.
Ce que je veux dire, c’est que chacun peut placer le curseur où il le souhaite. L’important est de commencer à le bouger dans la bonne direction, en choisissant l’action la plus impactante possible.
Si vous avez du mal à trouver les actions qui vous conviennent, je vous invite à vous abonner à ma chaine YouTube où j’essaie de donner des explications claires sur le réchauffement climatique et de proposer des solutions simples, réalisables par tout le monde. Oui, oui, même celles qui n’ont pas le temps, qui sont submergées de travail et qui ont des enfants.
Bien souvent, vous constaterez que ces solutions pratiques permettent de faire des économies, de prendre soin de sa santé et de se simplifier la vie. C’est d’ailleurs ce que j’essaie d’expliquer dans mes articles et vidéos.
Pour ne pas devoir choisir entre vivre pour l’environnement et vivre pour soi, il faut d’abord vous documenter et comprendre les enjeux. C’est le premier pas indispensable et je serai heureuse de vous y aider. Ensuite, vous sélectionnerez les actions qui vous permettent de vivre en accord avec vos valeurs et votre envie de changer.