Les vélos à assistance électrique (VAE) et les vélo-cargos sont désormais communs en milieu urbain, mais d’autres véhicules intermédiaires, entre la voiture et le vélo électrique, pourraient les rejoindre. Ils demeurent pour lors confidentiels, mais, avec l’augmentation des carburants et la raréfaction des ressources, peut-être plus pour longtemps…
Le marché des véhicules intermédiaires reste confidentiel mais les quadricycles motorisés, voiturettes, vélomobiles, vélovoitures et microvoitures pourraient représenter l’avenir de la mobilité urbaine du quotidien. Alors, s’intègrent-ils favorablement dans le cadre de la transition énergétique ?
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Les véhicules intermédiaires à la conquête des villes
Alors que les ressources s’épuisent et que le prix des carburants augmente, ces véhicules intermédiaires, à la fois sobres et légers, proposent des alternatives crédibles aux voitures thermiques et électriques pour les trajets quotidiens. Seul bémol, leur prix !
Les voiturettes sont apparues un matin devant les lycées de prestige, et font à présent un malheur chez les ados fortunés. Ces voitures sans permis sont limitées à 425 kg, roulent jusqu’à 45 km/h et tendent à devenir électriques. Leur marché est en plein essor : 16 000 modèles ont été vendus en 2021, notamment la Citroën AMI au prix compétitif de 7 000 euros contre 11 à 15 000 euros pour ses concurrentes.
Vélovoitures et vélomobiles
Légalement des vélos, plus proches de la voiture, les vélomobiles sont des véhicules couchés et carénés. Le cycliste, protégé des intempéries, pédale en position allongée avec force et confort. Pour la même énergie dépensée que sur un vélo classique, ces vélomobiles vont deux fois plus vite.
Petit bémol : ces vélomobiles sont bas sur la route et peu pratiques pour des usagers lambda. Ils coûtent entre 2 500 à 10 000 euros et sont plutôt faits pour la vitesse ou les loisirs que des déplacements en milieu urbain.
Trois ou quatre roues, un habitacle généralement fermé, de une à trois places et des pédales. Le vélovoiture dispose d’une assistance électrique au pédalage qui peut aller de 25 à 45 km/h selon les modèles. Ces véhicules intermédiaires pourraient, à terme, remplacer une voiture pour les trajets domicile-travail de 20 à 30 kilomètres. Ils coûtent entre 6 000 et 9 000 euros.
Quadricycle motorisé ou microvoiture ?
Semblables à des motos, ces quadricycles motorisés peuvent bénéficier d’un toit ou d’un habitacle protégé. Le Pionnier de cette espèce est la fameuse Renault Twizy, un quadricycle de 2,3 mètres de long et 1,25 mètre de large, assez unique en son genre. Facile à recharger et d’une autonomie de 100 kilomètres, elle est accessible avec ou sans permis, en fonction de la puissance du moteur.
Les quadricycles motorisés peuvent rouler jusqu’à 90, voire 130 km/h, et certains d’entre eux sont électriques. Mais leur vitesse et leur faible protection laissent certains experts dubitatifs quant à leur potentiel commercial. Il faut compter entre 6 000 à 15 000 euros pour les modèles dotés d’un habitacle.
Aussi légères que confidentielles, les microvoitures ont l’allure de quads urbains électriques. Dépourvues de pédaliers, elles disposent d’une à deux places et d’une toiture. Elles sont limitées à une puissance de 4 kilowatts, et pèsent généralement moins de 100 kg. Elles coûtent quand même entre 9 000 et 13 000 euros.